Femmes et maladies professionnelles: 31 janvier 2012, Bruxelles
Organisée par l'Institut syndical européen (ETUI) et le Conseil de l'égalité des chances entre les hommes et les femmesLieu: SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, rue Ernest Blerot 1, 1070 Bruxelles
Dans la plupart des pays, la majorité des atteintes à la santé parmi les travailleuses reste ignorée par les systèmes de déclaration, de reconnaissance et d’indemnisation des maladies professionnelles. Ceux-ci agissent comme des filtres de différentes natures (conceptuels, institutionnels, législatifs, sociaux et culturels) qui rendent invisibles les atteintes à la santé des femmes liées au travail, en particulier les cancers et problèmes de santé mentale. Ces effets sont même démultipliés quand les travailleuses sont sous contrat précaire ou sont des migrantes.Programme
Présidence de la journée : Françoise Goffinet, Secrétaire du Conseil de l'égalité des chances entre hommes et femmes
9.30 Accueil
10.00 Discours de bienvenue
10.15 La reconnaissance des maladies professionnelles au Québec : enjeux pour les travailleurs et les travailleuses Katherine Lippel, professeure titulaire, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit de la santé et de la sécurité du travail, Université d'Ottawa
10.45 Genre et reconnaissance des maladies professionnelles en Suisse : le cas des troubles musculosquelettiques Isabelle Probst, doctorante, université de Lausanne, chargée de recherches à la Haute école du travail social et de la santé, Lausanne
11.15 Questions/Réponses
11.30 Pause café
11.45 Perspective de genre en santé et sécurité au travail Kaisa Kauppinen, Research professor, Finnish Institute of Occupational Health
12.15 Questions/Réponses
12.30 Pause déjeuner
13.30 Femmes et maladies professionnelles : le cas de la Belgique Laurent Vogel, directeur du département Conditions de travail, santé et sécurité de l'Institut syndical européen
14.00 De la division sociale et sexuelle du travail à l'invisibilisation des cancers d'origine professionnelle chez les femmes : une analyse à partir de l'expérience du GISCOP93 en Seine-Saint-Denis Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche honoraire INSERM, Groupement d'intérêt scientifique de surveillance des cancers d'origine professionnelle (GISCOP93), Université Paris 13 Est
Michelle Paiva, doctorante en sociologie à l'Université Paris 10 sous la direction de Danièle Linhart (Comité de thèse Annie Thébaud-Mony et Danièle Linhart)
14.30 Les cancers du sein d'origine professionnelle : l'étude Cécile Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Unité 754 : Épidémiologie environnementale des cancers (à confirmer)
15.00 Table ronde avec les différents intervenants
16.00 Clôture
Langues de travail : français, néerlandais, anglais
Interprétation assurée de et vers ces trois langues